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Je suis architecte, oui, mais depuis l’enfance !

 

J’ai commencé avec le Meccano,

les boulons, les vis et les pièces en  métal,

eh oui ! C’était en métal (1963 oblige).

 

J’ai continué avec les maquettes en carton,

faisant avec ma mère prof. de dessin  des villes entières pour jouer

avec la collection de voitures métal Majorette de mes frères.

 

Puis le plastique est arrivé avec Lego, mais toujours des assemblages.

 

Ensuite, les voyages sont venus, et mon attirance naturelle pour tout ce qui est du 

pas fini …ou déjà fini mais en voie de re-devenir  s’est renforcée

et je me suis passionnée pour

les villes en ‘désertitude’, les quartiers en friches, les usines désaffectées,

les gares fermées, les châteaux d’eau, les squats, les tags…

 

le Paris des années 80 en mutation avec ses grands chantiers et ses sublimes friches,

le sud des Etats-Unis des années 90,

le Berlin underground juste après la chute du mur,

Barcelone avant ses JO en grande mutation,

sont autant d’endroits qui ont nourri mon amour de l’authenticité, du vrai,

mon envie de faire avec ce qui a été défait…

 

En 1998, j’arrive en Provence et je découvre les vides-greniers qui, contrairement aux puces Parisiennes, regorgent de mini petits trucs que je rêve d’assembler … et la boucle est bouclée.

 

Je chine, je cherche, je trie, j’invente, je scie, je casse, je colle, je fends, je soude, je brûle,

je recommence, je trouve…et maintenant j’expose.

 

ma collection "To bin or not to bin".

La pollution,

les particules fines,

les plastiques,

les métaux,

les marées noires ;

le tri, le recyclage … du papier, des plastiques, du verre, des métaux.

NOUS les consuméristes,  les poubelliens

du siècle qui a produit à outrance des déchets, apprenons depuis eu à consommer différemment,

à réduire nos déchets et à recycler.

 

J’ai une vraie passion pour  les moteurs, les engins, le métal de toutes les mécaniques.

Ces objets sont si beaux que j’ai eu envie de leur donner une dernière chance, une ultime vie

pour ne pas finir fondus et réduit à leurs simples matières premières.

 

Ils resteraient alors les témoins d’une époque où tout n’est que moteurs

et qu’au terme d’une vie sous les projecteurs ils deviennent lumières

pour nous éclairer tout en exhibant les atours de leur grandeur passée.

 

Un grand MERCI !

à vous tous, anonymes, qui avez jeter vos machines, vos bouts de ferrailles,

à vous tous qui prenez le soin de vendre vos rebuts aux puces, vides greniers,

à tous ceux qui m’aident à aboutir cet art du recyclage.

 

Un grand Merci à Olivier Lambinet pour sa gracieuse contribution ;

à Catherine Loire pour daigner faire les poubelles avec et sans moi ;

à Alain Lalo pour sa caverne aux 1000 trésors ;

à Léonard Gauthier qui arpente les bâtiments destinés à la démolition ;

et à tous ces amis dans l’ombre,qui,

de leur petite contribution

ont permis à ces objets d’exister,

et d’appartenir à cette nouvelle famille nombreuse :

 

la collection "To bin or not to bin"

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